L’Epiphanie, c’était le 6 janvier dernier ! Vous avez peut-être trouvé la fève ou peut-être vous est-elle passé sous le nez une fois de plus ? Vous êtes devenu le reine ou le roi le temps d’une journée ? C’est tout ce qu’on attend de cette fête gourmande et conviviale n’est-ce pas ? Pourtant, l’Epiphanie est avant tout une fête religieuse chrétienne. Savez-vous ce que l’on célèbre à l’épiphanie ? Découvrons ce qu’il faut savoir sur l’Epiphanie !
L’Epiphanie, la fête qui célèbre les rois mages
L’Epiphanie, c’est donc cette fête durant laquelle on partage un moment convivial autour d’une galette et de ses proches mais c’est également une fête chrétienne durant laquelle on va rendre un hommage et célébrer les rois mages.
Gaspard, Melchior et Balthazar, ces 3 rois mages qui ont parcouru de nombreux kilomètres accompagnés de leur fidèle destrier afin de venir célébrer la naissance de Jésus.
Sachez ainsi que les rois mages représentent en fait les différents peuples du monde, venu d’Afrique, d’Asie ou encore d’Europe, qu’ils soient jeunes ou plus âgés.
Chacun d’entre eux va alors amener un cadeau pour l’occasion.
Melchior amena de l’or pour représenter le statut de roi de Jésus. Gaspard offra de l’encens pour représenter le côté divin de Jésus et enfin Balthazar apporta de la Myrrhe pour représenter le côté humain du Christ.
Mais alors quel rapport avec la fameuse galette des rois que nous dégustons tous les 6 janvier ?
Pourquoi mange-t-on de la galette des rois à l’Epiphanie ?
La galette des rois n’a en réalité pas grand chose à voir avec l’Epiphanie. En effet, c’est en fait une tradition venant tout droit de Rome.
Pour célébrer Saturne, les romains organisait une fête, « les saturnales » lors de laquelle les maîtres et esclaves partageaient un gâteau. Ils y cachaient une fève qui, si trouvé par un esclave, faisait de lui un roi pour une journée. Cette fête était célébrée en début d’année et a ensuite fusionné avec l’Epiphanie pour donner les tradition et la fête que nous connaissons aujourd’hui.
Une tradition païenne qui reposait sur le partage et qui correspondait bien aux valeurs véhiculées par la fête chrétienne de l’Epiphanie.