Devenir propriétaire, tout le monde en rêve. Investir dans la pierre est une épargne à long terme et une sécurité pour l’avenir de ses descendants. Malheureusement, le coût d’achat de l’immobilier est souvent un frein aux projets obligeant le Belge à opter pour des durées de remboursement très longues (jusque 40 ans) via des prêts hypothécaires.
Dans nos pays voisins (Suisse, Pays-Bas), les crédits sont souscrits sur deux voire trois générations afin de diminuer au maximum la charge mensuelle du crédit.
Les Belges, eux, préfèrent, investir leurs fonds propres pour acheter leur habitation. Zoom sur cette tendance des Belges.
Une hausse vérifiée
Fort est de constater que la plupart des Belges disposaient d’un apport financier pour l’acquisition d’un bien immobilier, des études de marché ont été menées pour comprendre les raisons de cette nouvelle mode. Après une enquête menée auprès de futurs propriétaires, les statistiques sont tombées et les chiffres parlent d’eux-mêmes, les Belges préfèrent puiser dans leurs fonds pour le financement d’un achat immobilier. En moyenne, il a été constaté que l’apport personnel était de l’ordre de 100 000 euros. Une somme conséquente qui correspond à 44 % du prix du bien.
Pourquoi cette nouvelle tendance chez les Belges ?
Lors de cette étude de marché, le comportement des futurs propriétaires a fait l’objet d’une analyse. Il a été retenu trois grandes hypothèses pour expliquer cette hausse des apports personnels. Les épargnes sur les comptes bancaires ne sont plus intéressantes, les Belges préfèrent donc investir leurs deniers dans l’immobilier, qui est un investissement certain pour l’avenir ou faire don d’une somme d’argent à un enfant pour l’acquisition de son futur bien immobilier (1 foyer sur 5). Outre ces deux possibilités, les jeunes quittent le foyer familial de plus en plus tardivement. En restant au sein de foyer familial, ils économisent pour l’avenir.
D’autres constats ?
Si les Belges puisent dans leur économie pour l’achat de biens immobiliers, ils sont obligés d’emprunter auprès des établissements de crédit pour financer le reste de l’achat. Ainsi, l’on constate que sur les cinq dernières années, les Belges empruntent 20 000 euros de plus soit une augmentation de 16 %. Cette hausse est due à l’évolution du prix de l’immobilier, qui a augmenté de plus de 40 % sur ces dix dernières années.
Bien que les prix de l’immobilier soient onéreux et qu’ils soient en constante évolution, l’apport personnel reste un atout pour les futurs investissements et surtout un excellent placement.
En effet, depuis que la brique existe, jamais un bien acheté n’a été revendu moins cher vingt années plus tard.
Un exemple : un appartement acheté à Bruxelles 50 000 € en 1993 se revend aujourd’hui 160 000 € (source Stadim), cela correspond à un rendement moyen de 6,10 % par an.
On comprend mieux à la lueur de ces chiffres l’intérêt des Belges pour l’achat immobilier.
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